Installé seul dans mon chalet, je regarde Les Ailes du Désir de Wim Wenders sur mon iPod. Mais je lis aussi l'excellent livre de Mathieu Riboulet, Les Oeuvres de Miséricorde, paru aux éditions Verdier, celles avec la belle couverture jaune.
Outre la capitale allemande, le lien entre les deux activités, la vidéo et la lecture, devient très net à la page 143, à l'avant-dernier chapitre, dans ces lignes où il est question du peintre Le Caravage : "Il n'y a guère que lui pour avoir peint les anges comme il peignait les hommes, ... il n'y a guère que lui pour avoir peint tant d'hommes dont tout laisse à penser qu'on serait bien au ciel avec eux pour voler, avec eux pour aimer. Je sais grâce à lui que les anges sont des hommes, de Berlin ou de Naples, de l'âpre terre calcaire ou des bords du Rhin, des hommes à qui confier ce que Dieu ne veut plus, notre peine et ce poids constant sur nos épaules".
Excellent !
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